Du « RGPD » au temps de Pfizer...

Réaction d'un quidam suite à mes vœux  de fin d'année :

Bonjour monsieur,

Je ne crois pas vous connaître ou avoir laissé mes coordonnées sur votre site. Sachez que je m’oppose à ce que mes coordonnées, figurant dans vos fichiers, soient utilisées à des fins de prospection ou de communications non sollicitées, en application de l’article 21.2 du Règlement général sur la protection des données (RGPD). Ainsi, je vous remercie de supprimer mes coordonnées de vos fichiers d’envoi de prospection (article 17.1 du RGPD) et de notifier cette demande de suppression aux partenaires que vous auriez rendus destinataires de mes données (article 19 du RGPD). Je vous remercie de m’informer des mesures prises à la suite de ma demande dans les meilleurs délais et au plus tard dans un délai d’un mois à compter de sa réception (article 12.3 du RGPD). Je vous demande également de l'indiquer par quel biais vous avez été en mesure de récupérer mes coordonnées.

En l'absence de réponse de votre part, www.inmediares.be fera l'objet d'un signalement de ma part auprès de la CNIL et de l'APD.

Bien cordialement,
Romain xxx

Ma réponse :

Monsieur, par-dessus le marché : vous êtes un fragile (et en avez la tête), et véritable part du problème dont je fais précisément état...

Votre réponse est risible et serait comique si l'époque n'était pas au tragique.

Vous recevez (du moins, potentiellement) des dizaines de courriels non sollicités, publicitaires (ou pire), et par là a priori véritablement indésirables, chaque semaine. Et au lieu de vous élever contre le quotidien et cathodique brouteur (d'Afrique ou d'ailleurs), ou contre la société abrutie qui les produit industriellement, structurellement, en masse, pour exercer quelque minable pouvoir, le seul dont vous êtes peut-être (et ici assez visiblement) capable, un pouvoir négatif, de nuisance, vous réagissez envers quelqu'un qui vous envoie de façon tout à fait unique un texte de qualité sur les sujets les plus vitaux.

L'Européen qui demande à être aspergé comme un cafard et piqué comme une poule est un fardeau pour les trop rares résistants, une honte pour ceux qu'ils veulent protéger. Il mérite ce qui lui tombe dessus et qu'il appelle en réalité de ses vœux infâmes. Mais tous, et nos enfants en premier, ne méritent pas, eux, votre démission... Votre horizon de combat, préoccupation telle que la vasectomie qui fait également fureur chez les lavettes : le « RGPD » contre particuliers. L'on croit rêver ! Vous devez avoir l'œil qui brille lorsqu'un oiseau pète...

Devenez un peu courageux, toute petite chose... Et, en daignant vous laisser au moins un peu surprendre dans ce qui vous y rappelle (et par ce que, par définition, vous ne sollicitez pas), commencez par vous élever contre ces médiocres, lamentables velléités de censure — expression de pure impuissance — en prémisse du véritable combat attendu chez les hommes qui en sont encore.

NB : Votre pathétique petite adresse mél n'est intégrée à aucun « fichier », que j'ai seulement repêchée dans une liste ouverte de destinataires d'une rédaction à laquelle vous avez manifestement travaillé avec moi ; je n'ai aucun « partenaire » ; personne n'a été rendu « destinataire de vos données » ; et je ne vous enverrai plus aucun message après celui-ci (sauf évidemment si vous veniez à me chercher). Soyez donc rassuré, dormez sur vos deux oreilles : je ne devrai plus commettre après cet envoi-ci le terrible et capital péché de vous adresser un... courriel.