Au cœur du propos : extraits choisis de confidences à la famille
Comme partout ailleurs, les noms des personnalités non publiques, dont le nôtre, ont été changés

Message marquant au meilleur ami : le problème posé en son cœur intime

Bonsoir Arnaud. Je peux te demander pourquoi tu ne me réponds pas ? A minima pour me dire que je me trompe, ou que je délire. Ça serait déjà me répondre. Je ne veux pas t’assaillir de théorie et d’idées pour te dire (d’ailleurs je ne pourrais même pas savoir que tu me lirais) que, pas toi en particulier, mais l’Européen en général, a intégré et accepté de l’idée de sa mise à mort, à partir du moment où il peut jouir encore un peu jusqu’au bout. Or, c’est moins par besoin (que ce soit pour la maison indonésienne de notre retrait ou les protocoles moléculaires que nous suivons ici pour résister — notamment — aux particules radioactives de baryum, je n’ai pas besoin de toi, des communautés sont déjà existantes bien que non encore assez soudées), que par affection que je m’accroche à toi ou Didier. Par affection et par nécessité de conserver ma propre humanité : comment je pourrais moi-même encore me reconnaître humain quand je ne sais pas pourquoi, fondamentalement, quelqu’un qui a été de nombreuses années un véritable ami ne bout pas et ne me répond pas quant à l’horreur de ce qui est en train de nous arriver.

« Salut toi. Je n'y crois pas aux chemtrails. Ce n'est pas une question de baisser les bras et d'accepter une mort lente, mais j'ai le sentiment profond que cette théorie ne tient pas la route. Pourquoi je ne te réponds pas ? Parce que je n'ai pas la preuve de ce que je ressens et parce que je préfère ne pas argumenter sur un sujet que je connais mal. De plus, je lis régulièrement tes posts sur Facebook et je te trouve extrêmement agressifs dans tes réponses dès que quelqu'un vient contredire tes propos. Je n'ai pas vu de dialogue constructif dans ce cas de figure, j'ai peur de m'user dans un débat avec toi. J'avais l'intention d'éplucher les articles que tu m'as envoyés les week-ends mais la mère de xxx est décédée en février et depuis je l'aide à vider l'appartement au Pays-Bas et je la soutiens comme je peux dans les tâches ménagères quand elle est absente les week-ends. Dire que je n'ai jamais le temps la semaine serait un mensonge, j'ai le temps d'aller à la boxe et au sport mais quand je rentre je suis claqué et je dors souvent dans le canapé. Bref, pour le moment je ne prends pas assez le temps de te lire. J'ai aussi l'impression que le temps passe trop vite avec cette routine boulot-dodo. J'ai pas mal de congés sur l'année mais dans ces moments là je privilégie les choses simples. »

Quoi qu’il en soit et quoi que je puisse ici te répondre, je te remercie pour cette réponse, qui nous maintient humains, et après laquelle je n’ai plus à venir poser dans ton jardin mes pièces de propagande. Tu sauras plus clairement encore où je me situe et n’auras qu’à me rejoindre ou non dans le mouvement.

Cette décision, la tienne, est celle de reconnaître, plus que l’évidence de ciels défigurés par la géo-ingénierie, celle d’une programmation de dépopulation qui, comme la première qui en est une partie, est objectivement en cours de réalisation, en plus d’être officielle (l’accusation de complotisme, en plus d’être impararablement idiote, est la marque d’une grande paresse, de la démission de l’esprit).Au renseignement de cette double évidence, je te demanderai seulement de lire cet article synthétique, où tout figure, de l’imparable réalité des épandages de biocides sur nous par la physique élémentaire ou ses annonces officielles à, parce que je sais que tu sais lire, celle tout aussi imparable de la toxicité voulue des doses d’injection d’un « covid » qui n’existe que par là. Cette lecture, après laquelle tu ne devras t’encombrer d’aucune autre, exigera chez toi quelques minutes de ton temps, quelques dizaines de minutes au plus, là où son écriture m’a réclamé des heures, qui sont en réalité à comptabiliser par centaines et sans doute milliers si l’on étend ce travail à celui de la plateforme en son entier et à mes actions d’information parallèles. J’ai pourtant comme toi un travail à temps plein, avec un jeune enfant à charge et une maison en travaux, mais je crois que rien de ce qui est exigé chez nous, précisément, n’est « simple »...

Notre impassibilité, et plus, notre déni dont je prends chaque jour la mesure et ici chez toi, face à ces politiques de notre mort programmée, dont orchestration de notre affamement, et tant brutalement que « lentement », sont stigmates de déchéance et d’humiliation. Les deux ans de report de l'âge de départ en retraite ne sont que la contrepartie capitaliste des centaines de milliards dépensés à nous enfermer devant Netflix en mars 2020, puis du contrat « resto contre piqûre » que des d’Européens et Américains (chou vert et vert chou) ont accepté de signer dans la foulée... Le drame, c'est que ceux qui sont sensibles à la question totalitaire sont aveugles à la question sociale, et vice versa. Vouloir faire de la politique, c'est réunifier notre insoumission. Notre insoumission sera globale, ou bien ne sera pas.

Tu devais être en colère, parce qu’on t’a menti, pour t’être laissé abuser par la propagande vaccinale, au péril de ta vie par cette compromettante intromission, et peut-être encore avant moi qui le suis déjà pour voir tomber le monde autour de moi. Mon « agressivité » est à relativiser, et je ne pourrais naturellement entendre un conseil légitime quant à la tempérance de mes humeurs que chez ceux qui déjà se battent. En dehors de cela, de l’importance, de la vitalité de la bagarre, cette question ne peut qu’échouer aux considérations féminines de la communication : aux colonnes de Marie-Claire. Ma façon personnelle de communiquer est assez secondaire ici : elle ne définit en rien la lutte ni en ses aspects fonctionnels ni en ses déterminations. Et il y a de quoi se laisser emporter par les heureux benêts et, plus, par les idiots très volontaires qui choisissent de ne rien savoir, et qui ne te renvoie que le dénigrement (ou, le pire, le ricanement), alors que ce rôle de communicateur pour tenter convaincre ne devrait pas même me revenir...

Je ne peux forcément qu’être agacé par l’anonyme qui me rétorque que « nous ne savons pas ce qu’il en est parce que Greenpeace dit ne pas pouvoir matériellement statuer sur la réalité des épandages », ou, par ce désespoir d’être entouré de loques, furieux contre un pilote qui m’annonce que je suis « paranoïaque ». Il y a de quoi. Certes, je dois faire mon mieux pour conserver ma tempérance, mon sang-froid, mais cette préservation, celle de mon énergie, je ne la dois pas aux (coupables) inconvaincus, mais la dois d’abord à nos enfants et à un combat que nous sommes en train de perdre, jusque’à preuve du contraire par leur faute... Lorsque des inactifs viennent m’écrire (plus souvent que me parler) pour me dire de but en blanc que je délire, le sang monte un peu. Et je crois qu’il y a de quoi : on ne discute pas du nombre de briques sur la muraille de Chine ici. C’est qu’il faut trouver nos raisons d’indignation et de colère non pas seulement pour les élites, mais également dans notre propre chef, chez nous-mêmes, qui formons, dans une sorte de vaste centre HP à ciel ouvert que constitue notre société (de « blattes démobilisées »), les rouages exécutifs des politiques mises en place pourtant contre nous, contre notre existence.

Plus que notre indifférence, ces gens-là ne méritent que notre mépris...

D’un pur point de vue stratégique d’ailleurs, il n’est pas forcément opportun de caresser le zombie, qui ne mérite que notre mépris, dans le sens du poil, indépendamment du fait même qu’il ne le mérite pas. C’est en effet bien l’électrochoc qui seul peut encore remuer ce qu’il resterait à réveiller chez lui.

Or, à toi qui me dis ne pas connaître le sujet, tout en me parlant quand même de fumisterie et en ne te fiant pas à quelqu’un qui (en dehors de toute autre considération générale des facultés) lui le connaît assez bien, c’est sans virulence particulière ou gratuite que je te dis que pour avoir cette position troublante (autant que le fait que tu n’aies pas fait analyser ton sang pour les D-dimères), dans laquelle je ne lis que le flottement en prélude de la démission, tu entretiens volontairement l’illusion dans laquelle tu choisis de te maintenir, comme tu décides de ne pas voir l’éléphant assis au milieu du salon. C’est le centre du message que je te demande de lireExpression de ce que je désigne comme état de fait : tu ne pourrais pas très logiquement en être à cette impression légère sur les chemtrails, en connaissant aujourd’hui ce que tu dois savoir sur le contenu objectif des fioles vaccinales covid (et que tu connais au moins parce que tu as un ami comme moi), c’est-à-dire du poison et rien d’autre, sauf précisément, sur ce sujet aussi que je n’évoque évidemment pas par hasard, à te mettre volontairement encore la tête dans le sable.

Sans cela, tu ne me dirais pas ce que tu me dis sur les chemtrails, qui sont d’abord une évidence visuelle, avant d’être une réalité parfaitement objectivée par des mesures, des prises d’air, d’eau et de terre, en plus d’être supportée par la plus solide théorie physique.

Encore pourrait-on discuter de la dangerosité de ces épandages. Les corrélations entre (par exemple) les Alzheimer et d’autres maladies neurodégénératives précoces et l’aluminium (entre autres) qu’on fait pleuvoir massivement sur nous sont peut-être à relativiser. Cela serait une bonne nouvelle et constitue d’ailleurs une question à part entière dont je t’invite à prendre en charge Je ne connais pas bien le sujet, comme je ne m’intéresse pas de près (pour ma propre salubrité d’esprit avant tout) au détail terrifiant de ce qui est largué. Ce que je sais en revanche est entièrement suffisant comme motif de révolte.

La plupart des gens qui se considèrent bons citoyens parce qu'ils travaillent, paient leur impôts et votent aux élections, ne veulent a priori pas des informations qui leur indiquerait qu'il sont dirigés par des gens sans morale et cupides, prêts à prendre des décisions qui mettent en danger la population dont ils on la charge, uniquement parce qu'ils y tirent encore un avantage personnel. Ils sont terrorisés à l'idée que par l'existence qu'ils mènent (et que je mène aussi en partie : je ne suis pas un modèle absolu), ils ne font que participer et légitimer un système totalement pourri. Heureusement pour le monde ou tant pis pour eux : cet avantage personnel épouse parfaitement la courbe de la réduction du taux de profit, et ne peut aller qu’en s’amenuisant, jusqu’au normalement fameux « vous n’aurez rien et vous serez heureux » davosien dont ils vont se retrouver contraints d’au moins essayer de deviner le sens...

Nos egos respectifs ne doivent plus avoir droit au chapitre, et mes façons de communiquer dès lors ne doivent avoir que peu d’importance au-devant de la gravité et de l’urgence des enjeux. Et en joignant nos forces, où tu pourrais encore prendre à bras-le-corps la question des destinations possibles, nous serions déjà nettement plus forts...

Encore une fois : toutes mes condoléances pour ta compagne.

Vivement, xxx

Extraits parlants d'un échange avec un vieil ami : pour parallèles à l'action...

Coucou Julien, Comment vas-tu ?
OVDNS devient tentaculaire. Des derniers arrivés, p. ex. : http://inmediares.be/ovdns/militaire (mais surtout : http://inmediares.be/ovdns/start).
Que chacun fasse ou ne fasse pas ce qu'il peut ou doit sur le grand sujet de notre liquidation, c'est une chose. Je t'avoue être un peu dépassé par cette autre chose, que je te dis à toi mais que je peux dire à un tas de personnes, qui est cette discontinuité de la communication. Qu'est-ce qui fait que nous ne nous causions plus ? Or, j'aimerais vraiment connaître la réponse que à la question que je t'ai posée le 6 février
Cordialement.

« Salut Bruno, Je vais bien, merci, j’espère que de ton côté également.
Je consacre actuellement mon énergie à la création de mon activité en tant qu’indépendant. Je n’ai plus forcément tant de temps pour de longs échanges écrits. La lutte contre le mondialisme est une vision qui n’évoque plus grand-chose pour moi. J’ai pris le temps de digérer convenablement l’ignominie (pour rester tendre) du mode de production capitalisme dans lequel nous sommes tous incarcérés jusqu’à ce qu’il s’effondre une bonne fois pour toutes. C’est quelque part une affaire de conscience à vivre de soi à soi afin d’être déjà préparé à l’ère nouvelle, et d’en être bâtisseurs.
Mes aspirations sont davantage spirituelles et humanistes que militantes. J’ai à cœur, dans le cadre de l’activité que je monte, de permettre aux personnes qui sont réceptives à mon approche de revenir à elles et de se refamiliariser avec leurs émotions. Je t’invite à te laisser porter par exemple par les différents contenus disponibles sur la chaîne YouTube Tistrya, que tu connais peut-être. Je serai plus disposé à échanger autour de ces sujets-là qu’une lutte pour notre survie.
Todo está aquí, Julien

Merci à toi pour cette belle et inspirante réponse.

C'est volontiers que j'écouterai la chaîne Tistrya, et plutôt, pour commencer, « David Leuk : Trouver sa voie » que Bernard Werber.

Je ne désire pas seulement dialoguer des solutions que moi-même peut (fragilement) proposer ou porter, mais bien aussi discuter de celles-ci dans leurs limites, pour de nouvelles approches, ou pour en préciser les contours, pour leur permettre l'avancée... Et je crois que c'est la base d'échanges à laquelle nous devrions tous nous fier : s'ouvrir aux extériorités de ses propres positionnements (attention, non pas les « think outside de box » et « sorties des zones de confort » et surtout des cadres de vie et des règles de grammaire des slogans publicitaires pour « déconstruits »...).

Attention cependant au piège du New Age, comme sanctuarisation du Soi... Ce que je crois encore, et qui résonne pour moi comme une sorte d'évidence, est nous avons besoin d’hommes pour empêcher des Orks de mettre à mort nos parents par euthanasie en EHPAD [vois en particulier ce que je viens d'adresser à un hôpital], d'hommes et de bras pour protéger nos enfants qui sont capturés et empoisonnés, davantage que d’observateurs des étoiles qui attendent l'alignement favorable de Neptune et d’Uranus ; et qu'à ceux-ci il faut fondamentalement rappeler, avec peut-être le fait que ces activités constituent peut-être des refuges au manque de courage et de couilles, qu'en bonne dialectique le JE découle du NOUS qui ne peut entrevoir le « pouvoir du bonheur intérieur » comme suffisant, ou élément fondamental à la lutte collective, dérangée, affamée, colérique plutôt qu'« alignée ».

Ces « aspirations » ne sont-elles pas un peu courtes ?

Je viens justement de lire dans un assez bon papier : « Hélas, les hommes blancs étant devenus des larves sans volonté, l’idée de défendre leurs enfants directement menacés de viol par des malades mentaux déguisés en femmes ne doit même pas leur effleurer l’esprit ». Sans volonté d'accablement aucune, je me pose franchement cette question : ces actions qui ne portent essentiellement, ou en tout cas d'abord et avant tout sur soi, avant de refléter positivement sur les autres (ce à quoi je crois et peux souscrire), ne sont-elles pas l'ultime mouroir du résigné qui manque de franchise pour s'avouer vaincu ?

Je te souhaite tout le courage nécessaire pour la poussée de ton activité, qui vraiment, je me répète, me semble importante, mais qui peut-être ne devrait pas s'exclure du reste.

Messages au père

« Si je puis me permettre un conseil. Évite de partir seul. Que ce soit plutôt dans un collectif où il y a des savants et des personnalités incontestés. Attention de ne pas t’associer à ceux qui évoquent satanisme, entités extra-terrestres cachées sur la face obscure de la lune, etc, (mon amie Sophie m’a envoyé une vidéo de ce tonneau-là !) car, même s’ils ont raison (ce que je ne crois pas), ça torpillerait totalement ton action. Tu es très courageux. Ne sois pas téméraire. »

Conseil bien reçu. Tu me permettras le conseil alors aussi. Agissons au lieu de tergiverser et de trouver de pénultièmes excuses aux tergiversations. N'attendons rien des autres, prenons le flambeau. Je reçois ce conseil, mais pourrais à la place recevoir un soutien actif dans cette lutte aussi. Aussi, avons-nous depuis longtemps passé ce seuil de criticité où l'avis des autres (et avant tout celui d'une masse de crétins) devrait revêtir quelque importance. C'est une stratégie aussi fameuse que grotesque du pouvoir d'associer les thèses les plus sérieuses (cf. géo-ingénierie ou shoananas) aux plus délirantes qui dans le réel ne concernent en réalité quasi personne en plus de ne déranger personne (cf. platisme, reptiliens). Je suis malgré moi de toute façon associé au délire, c'est mécanique, c'est attendu et c'est un moindre mal... Je le suis par ces crétins-là, mais encore par ceux qui, crétins ou non, occupent les postes stratégiques de reproduction du système. Robert F. nous a appris une très grande leçon : nous ne pouvons plus nous permettre d'être seulement courageux, nous devons être héroïques. À ce titre d'ailleurs, je trouve à la fois triste et déplorable que ne se sacrifient pas beaucoup plus, infiniment plus, notamment ceux qui n'ont pas la charge d'enfants en bas âge. Conseil corollaire [ndlr : il me disait peu de temps avant son message écrit qu'il avait fait la découverte d'Emmanuel Todd, qu'il me recommandait...] : s'entourer des meilleurs, et en l'espèce, le « hollandisme révolutionnaire » n'était pas un mot pour rire)

Élargissons. Tu as raison aussi : s'il existe une association belge équivalente de l'ACSEIPICA en France, une des choses à faire sans tarder est vraisemblablement de m'y agréger, même si de mon point de vue c'est moins pour une question de risques à prendre collectivement plutôt qu'en faisant cavalier seul que pour une question d'efficacité d'action. Je manque de temps. Je viens p. ex. tout juste de mettre en ligne ceci : au-delà de ton conseil pour moi, tu peux encore p. ex. participer à la naissance de cette action-ci, ce qui serait évidemment une bonne chose : transmettre ce message, qui comme je te le disais hier (incisivement je crois) ne doit s'attarder aux formes (nous nous adressons aux agresseurs et ces actions-là sont des actions qui devraient être résiduelles vis-à-vis de celles plus directes que nous porterions en nous montrant plus courageux), et qui s'offre davantage comme élan que comme modèle à suivre à la lettre, par quartiers et communes entiers à nos élus locaux respectifs. J'y travaille déjà et dois, par ailleurs, entre autres, m'occuper de l'impression de quelques centaines de cartes de visite pour communiquer l'adresse www.inmediares.be/ovdns/start, à laquelle tu peux encore évidemment t'associer.

« Si vous aimez vos enfants, rejoignez-nous, en combattant ce que nous devons combattre. C'est un combat juste, c'est le bon combat, c'est la bonne cause. » (Docteur Dietrich Klinghardt, éminent spécialiste du traitement des maladies connues, fondateur du Sophia Health Institute)

Je te disais hier en citant un historien auquel le temps rendra sa gloire à défaut des pleutres qui peuplent nos cités que l'époque a aujourd'hui besoin d'héroïsme plus que de courage. J'ajoute que c'est modestement au courage que j'invite ; et que compte tenu de sa rareté, nous sommes mal embarqués. Je m'intéresse de plus en plus près à l'idée, à laquelle je crois, que vibrer à de très hautes et bonnes énergies nous rend invulnérables, ou du moins nous protège très sérieusement, vis-à-vis d'à peu près n'importe quel polluant. C'est que je m'efforce à susciter l'égrégore le plus positif que possible au sein de mon foyer pour les êtres qui comptent le plus. La prière, la lithothérapie, le magnétisme ou les approches holistiques plus ou moins ésotériques, c'est une chose, un aspect incontournable du combat. Il y a cependant matière à trouver un peu déplorable que le terrain de la lutte politique active, celle des ouvriers de 68 et non pas des manifestants débiles des foules contemporaines (les deux guerres mondiales ont quand même ou surtout été l'écrémage des meilleurs d'entre nous), le terrain du combat au sens physique et viril, soit quasiment déserté. C'est face à ce constat-là aussi que les pistes prophylactiques, de médiation ou d'apaisement, à lire à cette aune comme un repli ou le résultat d'une certaine démission (et en tout cas d'une insuffisance), où le développement personnel comme « fait social total » rejoint directement l'acceptation silencieuse et résignée de « la mort accompagnée » et aujourd'hui du « suicide assisté »), deviennent tristement essentielles même comme pis-aller.

Alors, j'ai beau proposer des ressources, nous avons besoin d'hommes en état de combattre. Or, nous sommes entourés d'émasculés qui à trente ou quarante ans, comme le disait le pertinent Xavier Poussard, vivent une vie de petits vieux, réglée par Netflix et un horizon symbolique fixé par la propagande sur laquelle j'ai assez insisté auprès de toi que pour ne pas y revenir (nous ne pouvons plus reconnaître un nuage parce que nous avons été dressés à ne plus rien pouvoir reconnaître et affirmer depuis 45...). Je te parle des jeunes sans revenir sur les boomeurs (ce n'est pas le concept générationnel qui est visé, à l'instar du concept de Jeune-Fille, mais toute personne concernée, quel que soit l'âge ou le sexe, s'y reconnaîtra), précisément pour garder mon calme et me maintenir aux énergies hautes, lesquelles me permettent d'accomplir en très peu de temps un travail qui, quoique objectivement très modeste, n'est accompli par quasiment plus personne.

Voici ce que je viens d'ajouter à mon message à de vieux amis qui semblent attendre la mort (et tu l'as compris, mes messages futurs doivent tendre à s'adresser de mieux en mieux exclusivement aux vivants), et auxquels je ne devrais même pas avoir à demander de s'associer à ce que je fais.

« Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l'Ouest aujourd'hui pour un observateur extérieur. Le monde occidental a perdu son courage civique, à la fois dans son ensemble et singulièrement, dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque pays, et bien sûr, aux Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d'où l'impression que le courage a déserté la société toute entière. Bien sûr, il y a encore beaucoup de courage individuel mais ce ne sont pas ces gens là qui donnent sa direction à la vie de la société. Les fonctionnaires politiques et intellectuels manifestent ce déclin, cette faiblesse, cette irrésolution dans leurs actes, leurs discours et plus encore, dans les considérations théoriques qu'ils fournissent complaisamment pour prouver que cette manière d'agir, qui fonde la politique d'un État sur la lâcheté et la servilité, est pragmatique, rationnelle et justifiée, à quelque hauteur intellectuelle et même morale qu'on se place. Ce déclin du courage, qui semble aller ici ou là jusqu'à la perte de toute trace de virilité, se trouve souligné avec une ironie toute particulière dans les cas où les mêmes fonctionnaires sont pris d'un accès subit de vaillance et d'intransigeance, à l'égard de gouvernements sans force, de pays faibles que personne ne soutient ou de courants condamnés par tous et manifestement incapables de rendre un seul coup. Alors que leurs langues sèchent et que leurs mains se paralysent face aux gouvernements puissants et aux forces menaçantes, face aux agresseurs et à l'Internationale de la terreur. Faut-il rappeler que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin ? » (Extrait du discours Le déclin du courage, prononcé par Alexandre Soljenitsyne à Harvard le 8 juin 1978)

Appel à signer une pétition pour la Palestine

« Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent de remplir autour d'eux. Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d'aimer ses voisins... » (Jean-Jacques Rousseau, « L'Émile »)

La pétition est problématique, comme geste infantile au moins, de celui qui demande l'autorisation pour aller pisser, du manifestant contre les politiques d'État qui encadre (c'est-à-dire organise) sa protestation (ou ses éructations)...

Tu ne t'inquiètes pas vraiment pour les Palestiniens, papa, pas (vraiment) plus que BHL ne s'inquiétait du sort des Yougoslaves ou des Libyens. C'est une inquiétude de façade. Nous n'aimons véritablement que quelques personnes autour de nous, l'ensemble d'un petit village au plus. Ce sont pour les enfants de son village que nous sommes vraiment prêts à nous placer devant des chars. J'énonce là une vérité anthropologique, un truisme, dont l'évidence a été sapée par des décennies d'inculcation forcée de gauchisme, ce cancer (plus que « maladie mentale »), emprunté à des traditions qui ne sont pas les nôtres, mais facilité chez nous par une conscience chrétienne dévoyée qui nous a fatalement conduits à l'« altruisme intéressé » attalien.

Or, ce n'est que faussement que le geste pétitionnaire nous achète une bonne conscience, vis-à-vis de ceux beaucoup plus concrets, de courage ou d'héroïsme véritables, bien plus réalistes et atteignables aussi, que nous ne prenons pas pour notre propre famille.

Sur conseil notamment de Perrine, je m'efforce de rester au contact de la famille proche. En tout cas, la famille proche, en ces temps décisifs qui nous demandent tous au front, et non pas pour des enfants étrangers à des milliers de kilomètres mais les nôtres, nous devons aussi la choisir. Alors que tu ne connais mon inquiétude (qui, je le répète, n'ayant rien de psychologique, devrait être celle de tout le monde), cet appel à pétition pour la Palestine ne peut être pris que comme une baffe. Et quoi qu'il arrive, nous serons bientôt tous mis en face de nos responsabilités.

Affectueusement et au plaisir de te voir à l'anniversaire du petit.