Deux lettres à des huissiers — modèle pour base d'inspiration

Suite à une taxe communale déchets extorquée...

Bonjour,

Vous vous commettez en commis de l'intolérable. Voici l'état des lieux. J'attendais donc encore une réponse à ma requête auprès de la part de ma commune, après celle exposée par l’adresse que je viens de vous communiquer qui n'en était pas une, qui n’était qu’une esquive, irrecevable en tant que telle. Or, alors que j'attendais réponse à mes arguments — fondamentaux et que je vous mets d'ailleurs au défi de contrer —, vous m'invectivez, me menacez de poursuites... Laissez-moi nous faire d’emblée épargner de l'énergie et du temps, et préciser, la couardise commune de l’époque m’y invitant sérieusement : ceci ne contient aucune menace, présupposée, ou « caractérisée »... Et puisque cette époque pousse la vilenie jusqu'à rendre célèbre le procès d'intention [vous connaissez sans doute le grave problème, l'incurie de l'antiracisme et de son modèle opérateur, le saint antisémitisme], oserais-je presque avancer ce que j’affirmerais si cela avait un sens quelconque en dehors des raisons de folie qui nous enserrent, que je ne la sous-entends même pas. Ce que je peux en revanche vous dire c'est que, à l'heure de Davos, de ses plans de dépopulation, la communauté des hommes, renaissant par la nécessité, se débarrasse nécessairement de ces comportements lâches, de ces coups bas, par la bande, d’escroquerie, de vendeurs de moquettes, de pleutres, de lapins de coursive et queues plates d’administrations et de magistratures élevés en batterie qui se pensent protégés par les Institutions derrière lesquels ils se dissimulent et qui ne le seront plus longtemps, comme la flicaille qui tire au BDM sur des manifestants précaires. Vous me menacez sans aucune raison valable, et vous devrez bien y répondre. Y répondre puisque vous m'êtes redevables, humainement, moralement, comme êtres considérés comme tels et non comme sous-êtres, donc responsables aux actes enregistrables. Et nous y viendrons : vous m'y contraignez, ce que vous faites étant trop grave, trop laid. Encore, je ne menace personne en émettant cette saine opinion : les fonctionnaires qui portent encore comme vous êtes en train de le faire la charge de ces coups bas, à l'heure des enjeux actuels, ceux de l'empoisonnement de nos enfants, ne méritent pas d'être sur cette terre. Changez, (re)devenez des hommes, avant qu'il ne soit trop tard, pour vous et pour nous tous.

NB : Ceci, donné à d'autres huissiers que vous, et également comme ce mot-ci (qui viendra le compléter, et qui lui-même sera relu) comme exemple (à relire d’ailleurs : notre combat est sur plusieurs fronts), vaut évidemment également pour vous.

Suite à deux mille euros extorqués par huissiers sur salaire pour un contrat de téléphone que nous n'aurions pas rompu...

Bonjour,

Comment vous dire... « Vos menaces » : du seul point de vue intellectuel, c’est le néant. Et si nous savons que dans la magistrature, qui au départ n'est pas particulièrement douée au concept, le niveau est descendu (radicalement depuis 45, allez savoir pourquoi) et qu'aujourd'hui nous touchons véritablement le fond —  en vous épargnant la peine d'affaires infiniment plus sinistres, et plus sinistres encore que celle d'autoriés validant que des manifestants tels les Gilets Jaunes se fassent sévèrement mutilés là où la racaille du bas prospère et reçoit le blanc-seing des autorités pour tuer en toute impunités nos enfants, songeons seulement à ce pauvre hère qui a fait sept ans de prison ferme pour avoir tiré dans le pied d'un de ses cambrioleurs multirécidivistes qui avaient déjà plusieurs fois pénétré sa propriété avant que diverses plaintes ne soient déposées qui n'ont produit aucun effet —, nous savons aussi que nous sommes là pour leur rappeler leur illégitimité... Or, c'est peu mon problème que cette idée comme les suivantes vous soient peu familières ; c'est en revanche votre boulot de faire monter le niveau, et votre devoir d'homme de refuter des raisons d'État aujourd'hui absolument irrecevables, tant moralement, humainement, légitimement et donc juridiquement.

Cette considération est aussi vide de sens que celle de « racisme » envers l’Européen (p. ex.) qui se contenterait de dire qu’il y a beaucoup — ou trop — d’étrangers dans le métro, ou qu’il souhaiterait pouvoir vivre chez lui en Européen. L'anathème, qui n'entretient plus aucune forme de rapport avec la réalité (devant apparaître transgenre et aux hormones), n'a même plus rien de la péjoration réelle (et, confiture pour les cochons : toute acception réellement péjorative du racisme, comme « délit » ou non, n'est jamais à trouver chez ceux qui sont les cibles prédésignées de l'antiracisme). L’accusation est non seulement stupide, mais est encore, vu son exorbitant pouvoir, à combattre par des hommes qui en sont encore. Il en va pareillement pour cette honteuse formule de Jeune-Fille (formule de Tiqqun pour pédé si vous préférez) derrière laquelle tout woke fragile se réfugie dès qu’un adulte ne fait que lui suggérer la claque symbolique qu’il mérite pour recadrage éducatif. Sans culture critique, ni même modestes connaissances de linguistique de base, vous ne pouvez me répondre cela sans faire rire, ou pitié.

Et vous êtes encore pourtant tombés dans le piège, alors que je vous en donnais explicitement le sous-texte pour débiles : « ceci n’est pas une menace ».

Encore me parleriez-vous d'« insultes » que nous aurions là le début de quelque chose. Vous devez être habitués, aux insultes, évidemment. Comme de juste. Cela dit, je pourrais assez facilement démontrer que vous m'avez bien plus insulté, en actes, que moi en mots. Et les mots (qu'il faut donc avoir encore la capacité de pouvoir jauger pour prétendre juger) caractérisant justement des actes sortent du registre de l'insulte. Bref, ne nous y embarquons pas. Ce n'est pas cette carte imbécile que vous sortez, mais l'as de l'archétypal pleutre : la menace...

Comme le parasite qui vit réfugié dans les cavités, vous vous nourrissez — à l’image de la communauté idéologique ou religieuse dont vous êtes les héritiers (sans doute inconscients, parce que vous n'avez pas l'intelligence de votre culture) — des sous-entendus, au lieu d’entendre ce que les gens disent et font vraiment. Mais cela ne peut que fonctionner avec vos victimes sans répartie — et hélas le barricadier n’est plus ce qu’il fut, et même chez les plus vilement exploités quasi plus personne ne lit... Mais encore vos tours d'escrocs, comme je vous le montrais par un tout petit exemple parmi les milliers du passé et les millions qui seront à prendre à l'actualité chaude de demain qui constitue — elle, pas moi — une menace pour vous que vous auriez peut-être tort de sous-estimer, ne pourront plus fonctionner qu'un temps : précisément, votre monde meurt qui est en train de tomber.

Vous vous cachez encore derrière des institutions et des gorilles, et derrière les fourrures desquels vous ne pourrez bientôt plus vous dissimuler — et là non plus, pas à cause de moi... Je vous proposerais bien un duel, à mains nues, à un contre un, contre n’importe lequel d’entre vous, pour régler la note de façon plus franche, mais vous refuseriez : je sais ce que vous êtes, je sais ce que demande comme tare non seulement de se dire « je vais devenir huissier quand je serai grand », mais plus encore d’y persévérer, et d'y demeurer encore au temps des Gilets jaunes, de la stérilisation elgébétiste de nos enfants, des mises à mort sociales et des injections de mort physique de Davos, au moment où toute dignité vous exhorte à transcender votre fonction de putains. Vous ne connaissez aucun champ d'honneur.

« Archivez » ceci aussi, tenez, et archivez tant que vous voulez — comportement anal-passif de raté, encore. Nous sommes loin de l’archivage d’Emmanuel Ratier, de la fonction d'historien, de celui qui veut assurer en témoin du temps l'avenir de nos enfants, mais dans celui de toutes petites merdes qui ne tentent que d'assurer leurs arrières...

Cela ne vous sauvera pas de ce que vous-mêmes attirez vers vous, cela ne vous extraira pas des raisons du pardon. Je vous le fais ici encore bien savoir : ce sont vos responsabilités dans/et l’époque qui se chargeront des parasites ; et de façon heureuse. Ce « redresseur »-là, qu’il l’ait mérité ou non, l’a évidemment cherché, menaçant la survie (économique, donc survie tout court) d'un prolétaire déjà fiscalement écrasé. Pas besoin de moi qui ne vous attaque pas ; je ne vous menace pas de vous attaquer de front et ne vous ai d'ailleurs jamais attaqué, à l'inverse de vous et qui m'avez menacé et qui avez mis à exécution vos menaces, et qui avez encore toute honte bue l'outrecuidance d'inverser les rôles pour tenter de vous poser en victimes. En amoureux de l'histoire et de la justice, je vous dis — et c’est tout naturel, bien la moindre des choses que je puisse vous rendre, en ce qu'il est normal et d'ailleurs important que vous soyez identifiés pour les actions que vous remplissez — que je n’oublie pas ce que vous avez fait, en honteux colistiers, en vous attaquant à mon emploi notamment. Charitablement ou presque, je vous avertis de ce qu’il risque de vous arriver, indépendamment de moi, de mon action directe donc, en continuant de répandre la misère comme vous le faites. Et je pense aussi assez naturellement et selon tout droit naturel (celui dont vous devez vous commettre à la conquête) que vous mériteriez de justes rétributions à persévérer dans de telles actions, d’escrocs et pour escrocs sans âme. Vous vous êtes montrés cruels avec moi (c'est-à-dire notablement impuissants), sur cette histoire de main levée où vous aviez le pouvoir de me donner un délai et davantage d'informations, plus généralement sur votre communication froide par laquelle encore vous av(i)ez le pouvoir de témoigner à demi-mot que vous faites ce que vous faites (peut-être...) pour bouffer en pensant ne pas avoir trop le choix, et que vous souhaitez discrètement néanmoins autre chose comme signe d'action pour le monde meilleur qui doit advenir en substitution de cet insupportable infra-monde d'orks. Au contraire, vous m'avez clairement témoigné de ce fait que vous ne pouvez contourner et que le temps va se charger de vous rappeler : vous jouissiez de votre rôle de kapos.

Si vous vous êtes montrés cruels envers moi, c'est que vous vous montrez sans doute cruels envers d'autres personnes (et j'ai pu ici et là capter l'exaspération dont vous faites l'objet). Je vous le dis en vous conseillant de réagir, de faire amende honorable, de devenir des hommes, plus d'infâmes huissiers, de la boue — entreprise que votre dernière réponse, sur laquelle je vais vous laissez réfléchir ou macérer avec celle-ci, n’arrange évidemment pas. Vous pourriez p. ex. commencer par me rembourser ce que vous me devez : votre numéro de compte bancaire à insérer ici. Voilà ce que je vous dis aussi en chrétien, pour votre salut, et pour le nôtre. Si le Christ est bon, il s'est montré intransigeant aussi, notamment en chassant les marchands du Temple. C'est votre mollesse, insupportable passivité de loques aux racines de votre piètre qualité humaine qui doit disparaître, que l'époque fait disparaître (dont par injections). Après ce que vous m'avez fait et qui n'a rien d'anodin, vous voilà, je crois, parfaitement informés. Vous allez nécessairement payer pour votre démission, là où nos enfants et nos enfants réclament votre action.

Sincères salutations.